De Eric Emmanuel Schmitt
Salle de Variétés à Monaco 2 & 3 juin 2005

Rodez 30 septembre 2005

Mise en scène de Danielle Daumerie et Clélia Pastor
Don Juan. On a toujours dit qu’il n’aimait pas les femmes.
On a souvent dit qu’il n’aimait que lui-même.
On n’avait jamais osé avancer qu’il en aimait un autre…
Que son penchant naturel l’inclinait vers les hommes.
C’est cette idée provocante, iconoclaste, que parvient à faire passer l’auteur, dont c’est la première pièce (surprenant !) avec autant de talent, de drôlerie, d’élégance que de sensibilité.
Une nuit à Valognes dans un manoir, au XVIIIe siècle. Don Juan tombe dans un piège.
Cinq de ses conquêtes se sont mises d’accord – mon Dieu, que cela a été difficile pour instruire son procès.
Il doit choisir : c’est la Bastille ou le mariage avec l’une de ses victimes. Le séducteur, toujours cynique mais désespéré, parvient à rendre impossible la sentence du tribunal des femmes, au prix de l’aveu de son secret : les sentiments qu’il exprimait à sa dernière victime étaient en réalité ceux qu’il avait eus pour son frère mort, dont elle a le regard…
Il repartira libre. Comment punir Don Juan, qui n’est plus Don Juan dès lors qu’il dit la vérité ?
Un texte brillant – trop peut-être – , plein d’humour, des comédiens admirables , des costumes et des décors soignés : une soirée, somme toute, presque parfaite.
Distribution :

La Comtesse : Bénédicte Boileau

Marion : Clélia Pastor

La Religieuse : Isabelle Minioni

Mlle de La Tringle : Sissi Piteus

Mme Cassin : Catherine Ba

La Duchesse : Jacqueline Devissi

Don Juan : Louis-André Matias

Sganarelle : Dominique Devissi

Angelique : Patricia Cubris

Le Chevalier : Jean-Michel Lainé

Décors :
Florence Hostein assistée de Françoise Tedesco, Clélia Pastor et Danielle Daumerie
Costumes :
Jean-Michel Lainé assisté de Clélia Pastor
Son :
Guillaume Pomaref
Eclairages :
Jean-Michel Bianchi

Mise en scène :
Danielle Daumerie et Clélia Pastor